Kinshasa, lundi 28 août 2017 – La Police Monusco, par le biais de son service «Serious and Organized Crime Support Unit» (SOCSU), a réalisé une séance de sensibilisation sur l’importance et la présentation de la Police scientifique et technique (PST) à l’auditorat militaire général de Kinshasa et au profit d’une vingtaine de magistrats et inspecteurs.
Selon l’équipe SOCSU, cette sensibilisation est destinée principalement au personnel non spécialisé et aux décideurs, acteurs du système Judiciaire et toute autre personne ayant à évaluer et/ou prendre des décisions judiciaires en s’appuyant sur les indices matérielles qui leur sont présentés.
La sensibilisation s’est focalisée sur la preuve scientifique comme étant un mode d’administration de la preuve dans le procès pénal, depuis le recul de la «religion de l’aveu» à l’avènement de la preuve scientifique indiscutable.
Il est à noter que la réussite de l’enquête judiciaire nécessite souvent une collaboration étroite entre le médecin légiste, expert de la PTS et les magistrats.
Des représentants de la police scientifique de la DPTS/PNC ont présenté des échantillons des labos et illustré leurs compétences en vue d’attirer l’attention des magistrats pour les impliquer davantage dans les affaires criminelles nécessitant des constatations ou des expertises à caractère scientifique.
Finalement, la Police Monusco de l’unité SOCSU a démontré que la criminalistique occupe une place de plus en plus importante dans l’enquête judiciaire, et ce, pour mener à bien les investigations et avoir un meilleur résultat sur base de la preuve matérielle muette et irréfutable. La séance a été participative et fructueuse.
Les magistrats de l’auditorat militaire ont salué cette séance de vulgarisation sur l’importance de la Police Scientifique au cours du procès pénal. Ils ont manifesté leur intérêt et n’ont cessé de poser plusieurs questions dans ce cadre. D’autre part, ils ont exprimé leur satisfaction et ont sollicité que des ateliers similaires se répètent à l’avenir.
Sofiane Gazzah