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La MONUSCO remet les clés du nouveau bâtiment du Tribunal pour Enfants aux autorités de la province de l’Ituri

La MONUSCO remet les clés du nouveau bâtiment du Tribunal pour Enfants aux autorités de la province de l’Ituri. Photo MONUSCO/Guy Karema

Le représentant du chef de Bureau MONUSCO-Bunia, M. Nizar Sghaier, a remis officiellement, ce jeudi, au Ministre provincial de l’Intérieur, M. Unega Egge, représentant le Gouverneur de la province de l’Ituri, les clés du nouveau bâtiment construit pour abriter le Tribunal pour Enfants. Cet édifice a été construit dans le cadre d’un Projet à Impact Rapide financé par la MONUSCO, à hauteur de 36.000 dollars américains. Le but de ce projet, c’est de contribuer à la promotion des droits de l’enfant en dotant le Tribunal pour Enfants de l’Ituri d’un édifice pouvant abriter le dispositif juridictionnel et institutionnel approprié.

Ce bâtiment, d’une surface de 120 mètres carré, est équipé en mobilier et matériel nécessaires. Il comporte 7 pièces, dont une pièce pour le cabinet du juge président, une pièce pour le cabinet des juges, deux pièces pour la greffe, une pièce pour les assistants sociaux, une salle d’audience et une latrine intérieure.

Le président du Tribunal pour Enfants de l’Ituri, M. Sylvain Kayimbi, s’est réjoui de ce don de la MONUSCO. Pour lui, ces locaux viennent répondre aux problèmes d’insuffisance des infrastructures et des équipements. « Jusqu’à présent à Bunia, le Tribunal pour Enfants fonctionnait au sein de l’appartement du Tribunal de Grande Instance de l’Ituri et dans des conditions inadéquates. C’est une très bonne chose que la MONUSCO mette à la disposition des autorités congolaises un tribunal spécifique et compétent où seront jugées les infractions commises par les enfants. Ce bijou, nous allons le gérer en bon père de famille », a-t’il dit en substance.

L’utilisation des enfants dans les conflits armés et dans la prostitution infantile fait que la province de l’Ituri compte, à ce jour, environ 1200 enfants en conflit avec la loi. Le système judiciaire en faveur des enfants reste encore une préoccupation majeure.

Guy Karema