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Une campagne de sensibilisation sur la Cour pénale spéciale à Bouar

Dans le but de sensibiliser et d’informer les populations centrafricaines en général et celles de la Nana Mambere en particulier sur la Cour pénale spéciale et dans le cadre de son mandat d’appui à la réforme de la justice,  le gouvernement centrafricain, le PNUD, le programme des Volontaires des Nations Unies et la MINUSCA ont organisé, le vendredi 17 novembre 2017, une session d’information sur ladite Cour dans la salle St joseph de la Cathédrale Marie Mère de l’Eglise de Bouar (Ouest)   C’était à l’intention de plus 100 personnes constituées des autorités administratives civile, militaire, judicaire et municipale ; des leaders communautaires, des chefs de quartiers, des responsables de la  société civile et de quelques responsables d’associations de femmes et de jeunes.   La cheffe de Bureau de la MINUSCA dans l’Ouest, Christine Kapalata, a, dans son allocution, réaffirmé que la Cour pénale spéciale est une « institution existante et le socle de la lutte contre l’impunité face aux graves violations des droits de l’homme et du droit International humanitaire. »  Puis elle a indiqué que pour atteindre les résultats escomptés et surtout mettre fin à l’impunité,  le bureau du Procureur aura fortement besoin de l’implication des uns et des autres, à tous les niveaux pour faciliter la poursuite des présumés auteurs des violations précitées.  Elle a félicité les organisateurs de cette sensibilisation et a demandé aux participants d’accorder une attention particulière aux différentes présentations qui seront faites et aux différents intervenants.   Le Représentant du Préfet de la Nana Mambere, Mathieu Doko,  a pour sa part déclaré que dans sa politique de lutte contre l’impunité, le « gouvernement aspire à une justice efficace, transparente, accessible à tous, respectueuse des droits humains et  attentive aux populations les plus vulnérables ». Après les crises qu’a connues le pays, les Centrafricains en général et plus particulièrement les victimes ont besoin d’une justice équitable. C’est la raison pour laquelle la CPS a vu le jour en Centrafrique », a-t-il par ailleurs  précisé.