Bienvenue aux Nations Unies

Sud-Kivu : La MONUSCO et les FARDC renforcent leur dispositif de sécurité autour des sites de déplacés

Karna Soro, le chef de Bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu et au Maniema s'entretient avec les représentants des personnes déplacées dans le territoire d'Uvira.

Au Sud-Kivu, la Force de la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont renforcé leur dispositif de sécurité à Mikenge et Bijombo, en territoire d’Uvira, où des camps des déplacés ont été la cible des attaques des groupes armés cette semaine. Selon Karna Soro, chef de Bureau de la MONUSCO dans cette province, c'est un dispositif robuste de protection qui a été mis en place pour assurer la protection de ces sites. 

L'attaque par des hommes armés non encore identifiés contre le site des déplacés à Mikenge, dans les hauts plateaux d'Itombwe en territoire de Mwenga, a été vite repoussée par une action coordonnée des FARDC et de la Force de la MONUSCO, le 18 février dernier.

Cependant, très tard la même nuit, à Bijombo dans les hauts plateaux d'Uvira, un autre site de déplacés a subi des tirs épars d'un autre groupe d'hommes armés, profitant de l'obscurité. L'attaque à Bijombo a fait un mort et quatre blessés, qui ont été évacués le lendemain par la MONUSCO à Bukavu pour des soins. Toutefois, "là aussi, les FARDC et la MONUSCO ont immédiatement réagi.

A la suite de ces événements, les troupes de la MONUSCO et des FARDC ont procédé à des ratissages, à un élargissement du rayon de protection des personnes concernées et dans les zones proches. Des patrouilles de proximité et aussi des patrouilles de longue distance sont lancées dans la zone.

"Nous faisons au mieux aux côtés des FARDC, qui sont à l'avant front, pour essayer de protéger les populations civiles“, a précisé Karna Soro, qui s'est rendu à Bijombo le jeudi 20 février. Il a ajouté que, dans les prochains jours, la MONUSCO envisage un certain nombre d'opérations de longue distance dans les zones bien ciblées pour procéder au nettoyage, avec les FARDC. 

Le mobile de ces attaques contre des sites des déplacés n'est pas encore clarifié. Les témoins rencontrés sur place demandent que le gouvernement de la RDC assure leur protection.