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  • Le capitaine Deepak Kumar dans la région de Wazzani au sud-est du Liban, lors d’une visite opérationnelle dans la région le 4 février 2021. (Photo ONU/Pasqual Gorriz)
    Le capitaine Deepak Kumar dans la région de Wazzani au sud-est du Liban, lors d’une visite opérationnelle dans la région le 4 février 2021. (Photo ONU/Pasqual Gorriz)

Défenseurs de la paix : le capitaine Deepak Kumar, l’importance des partenariats dans les missions multinationales de maintien de la paix

Plus d’un million de soldats de la paix ont participé à des missions de paix sous le drapeau de l’ONU, mais ils ne sont pas seuls à œuvrer en faveur de la paix. Le maintien de la paix repose sur des partenariats solides et divers. À l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus célébrée le 29 mai, nous vous présentons dans cette nouvelle série la voix de soldats de la paix et de partenaires à travers le monde.

Reportage : Capitaine Deepak Kumar / Édité par : Maya Kelly et Urjasi Rudra

Le capitaine Deepak Kumar, âgé de 29 ans et originaire d’Inde, a servi au sein de la FINUL, la mission de maintien de la paix au Sud-Liban, en qualité de responsable de l’information pour les questions militaires. Dans ce récit, il revient sur le partenariat entre l’ONU et les pays fournisseurs de contingents et sur la coopération militaire, qui sont à l’origine d’un melting-pot dynamique de cultures, de capacités et de compétences réunies pour rendre le maintien de la paix plus efficace. Cette entrevue est adaptée d’un premier article rédigé par le capitaine Deepak Kumar.

« En tant que jeune officier de l’armée indienne, lorsque j’ai rejoint la Mission de maintien de la paix des Nations Unies au Liban (FINUL) en qualité de responsable de l’information pour les questions militaires, je m’attendais à être confronté à des méthodes de travail différentes, à des divergences culturelles et à des barrières linguistiques. C’était la première fois que je quittais le cadre familier de mon bataillon en Inde.

Toutefois, dès le premier mois de la mission, ma perception des missions multinationales de maintien de la paix a changé. Je me suis rendu compte que tous les contingents étaient aussi professionnels et uniques que l’armée indienne. Chacun a respecté l’éthique de travail et les coutumes et traditions des différents Casques bleus représentant diverses nationalités.

Dans la brigade multinationale du secteur Est de la FINUL, des Casques bleus originaires d’Espagne, du Népal, d’Indonésie, d’Inde, du Salvador, du Kazakhstan, de Serbie et du Brésil servent ensemble. Leur cohésion et leur travail d’équipe nous permettent d’aider les communautés d’accueil à maintenir la stabilité de la région depuis plus de 14 ans.

Les partenariats solides et la diversité viennent renforcer les opérations de maintien de la paix.

Le partenariat entre la FINUL et ses pays fournisseurs de contingents a servi d’exemple et a créé un melting-pot dynamique de cultures au sein de la mission. (Et cela nous a permis de travailler de manière encore plus efficace).

Ces dernières années, les gouvernements ont commencé à faire du maintien de la paix un terrain propice à la diplomatie et à la coopération en matière de défense.

Par exemple, les troupes indiennes se sont associées aux troupes kazakhes au sein de la FINUL, et leurs bataillons se sont réunis sous la direction d’un commandant indien. Les pays participant au maintien de la paix se sont engagés dans de multiples dialogues, des formations militaires conjointes et des forums pour promouvoir l’échange d’informations et de bonnes pratiques en matière de maintien de la paix.

J’ai tiré beaucoup d’enseignements de ma mission au sein de la FINUL, noué de belles amitiés et créé des souvenirs inoubliables. Je garderai toujours un précieux souvenir de la camaraderie, du travail accompli aux côtés de militaires hautement professionnels de différentes nationalités, unis par la conviction que le maintien de la paix contribue à la paix, à la stabilité et à la sécurité mondiales. »