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Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire : Mission accomplie

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) fermera ses portes le 30 juin 2017 après 13 ans d'existence, ayant achevé sa mission après avoir aidé avec succès le pays à rétablir la paix et la stabilité suite à la crise post-électorale en 2010.

La fermeture de l'ONUCI marquera la plus récente réussite d'une opération de maintien de la paix en Afrique de l'Ouest depuis la mission de l'ONU en Sierra Leone en 2005.

Cela a été rendu possible grâce à une nette amélioration de la situation sécuritaire en Côte d'Ivoire, notamment en matière de réforme du secteur de la sécurité. L'extension de l'autorité de l'État, le déploiement des services publics, le renforcement des institutions démocratiques et un développement économique stable ont également justifié la fermeture de la mission.

Sous la direction de la Représentante spéciale du Secrétaire général dans ce pays, Aïchatou Mindaoudou, le personnel civil et militaire de l'ONUCI a joué un rôle crucial dans le rétablissement de la paix en Côte d'Ivoire. L'opération s'est notamment engagée dans la protection des civils, le suivi du cessez-le-feu, l'aide au gouvernement en matière de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) des anciens combattants et la lutte contre les messages haineux sur les ondes de sa radio ONUCI-FM.

L'ONUCI est en train de déléguer à l'équipe pays des Nations Unies les tâches essentielles nécessaires pour assurer la pérennité des gains réalisés jusqu'à présent.

La Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire mettra fin à ses opérations en avril après avoir terminé son mandat dans le pays.

Début de l'opération

En 2004, la guerre civile divise la Côte d'Ivoire en deux. L'absence d'autorité de l'État a conduit le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter la résolution 1528, qui a créé l'ONUCI pour une période initiale de 12 mois. L'une des tâches initiales de la mission était de surveiller et d'appuyer l'accord de paix signé par les parties ivoiriennes l'année précédente à Marcoussis, en France.

Démantèlement de la zone de confiance à Tiebissou, en Côte d'Ivoire, en avril 2007. Crédit: Photo ONU / Ky Chung

Début de l'opération

Une autre tâche importante de l'ONUCI consistait à surveiller la zone de confiance - une étendue de terre qui séparait le sud sous l'autorité du gouvernement et le nord contrôlé par l'opposition - tout en rétablissant la confiance entre les parties pour réunir le pays.

En 2007, en vertu de l'Accord politique signé à Ouagadougou, au Burkina-Faso, l'ONUCI a mis en place 17 postes d'observation appelés 'Ligne verte' en remplacement de la zone de confiance. Cette 'Ligne verte' est restée en place jusqu'en juillet 2008, date à laquelle le dernier poste a été éliminé.

Des personnes blessées lors des manifestations de 2010 en soutien au leader de l'opposition, Alassane Ouattara, arrivent au quartier général de l'ONUCI, où ils ont reçu un traitement médical gratuit. Crédit: Photo ONU / Basile Zoma

Au milieu des combats

L'ONUCI a été appelée à répondre à de nombreux défis au cours de ses 13 années de présence en Côte d'Ivoire.

En janvier 2006, de jeunes manifestants pro-gouvernementaux sont descendus dans les rues après qu'une équipe autorisée par l'ONU a accepté d'appuyer la dissolution du Parlement dont le mandat avait expiré. Après quatre jours de manifestations violentes durant lesquelles des bâtiments humanitaires et de maintien de la paix de l'ONU ont été pris pour cibles, des centaines de membres des Nations Unies ont été évacués.

Le Conseil de sécurité a ensuite décidé de renforcer la force de l'ONUCI avec le déploiement provisoire d'un bataillon supplémentaire en provenance de la mission de l'ONU au Libéria.

En 2010, le pays retombe dans la guerre civile lorsque le chef de l'Etat sortant, Laurent Gbagbo, refuse de démissionner après avoir perdu l'élection présidentielle bien que les résultats, certifiés par l'ONU, aient désigné Alassane Ouattara vainqueur du scrutin.

En avril 2011, le personnel de l'ONU trouve refuge dans le sous-sol du quartier général de l'ONUCI à Abidjan, après avoir été la cible de tirs provenant des forces fidèles à l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo. Crédit: Photo ONU / Basile Zoma

Au cours d'une période de combats accrus, l'ONU a continué de protéger les civils, alors qu'elle faisait elle-même l'objet d'attaques.

M. Ouattara a été investi Président de Côte d'Ivoire en mai 2011après la reddition de M. Gbagbo en avril 2011et des violences post-électorales qui ont fait près de 3.000 morts et créé environ 300.000 réfugiés.

L'ONUCI a ensuite facilité un dialogue politique inclusif qui a abouti à une élection présidentielle en 2011 ainsi qu'à des élections législatives et à un référendum en 2016. Parmi ses autres réalisations, la mission a renforcé la Commission nationale des droits de l'homme qui a contribué à réduire les violations des droits de l'homme et aidé à désarmer 70.000 combattants et à les réintégrer dans la société.

Au cours des « Journées de l'ONUCI » organisées en 2010, le personnel de la mission a offert des consultations médicales gratuites aux habitants de Bocanda. L'événement comprenait également des ateliers, des forums, des jeux sportifs ainsi que des concerts et spectacles traditionnels ivoiriens. Crédit: Photo ONU / Basile Zoman

Mars 2012: des écolières à Adjame profitent du programme de caravanes scolaires de l'ONUCI, qui a fourni une série de séances d'information et de sensibilisation permettant de mieux faire connaître le mandat de la mission parmi les écoliers. Crédit: Photo ONU / Hien Macline

Octobre 2013: des fonctionnaires en charge des droits de l'homme et des affaires civiles de l'ONUCI organisent une séance de formation pour les organisations non gouvernementales locales sur la gestion des conflits, le respect des droits de l'homme, la protection de l'enfance et la lutte contre le VIH / SIDA au siège de l'ONUCI à Abidjan. Crédit: Photo ONU / Basile Zoma

Avril 2011: un soldat de la paix l'ONUCI en patrouille dans le district d'Abobo, Abidjan, dans les jours qui ont suivi la reddition de l'ancien président Laurent Gbagbo, qui a mis fin à une période d'attente de plusieurs mois au cours de laquelle le personnel de l'ONUCI a également été pris pour cible. Crédit: Photo ONU / Basile Zoma

Octobre 2013: des soldats de la paix jordaniens de l'ONUCI fournissent un plat chaud aux écoliers à Abidjan. Crédit: Photo ONU / Basile Zoma

Juillet 2012: les forces de maintien de la paix de l'ONU surveillent à Para un bâtiment où l'ancien chef de l'ONUCI, Bert Koenders, rencontrait des chefs de village et d'autres responsables locaux. Un mois plus tôt, sept soldats de la paix au service de l'ONUCI ont été attaqués et tués sur ce lieu. Crédit: Photo ONU / Patricia Estev

Janvier 2007: des membres du bataillon marocain de l'ONUCI distribuent de l'eau aux villageois lors d'une patrouille conjointe avec les membres de la Force Licorne - l'opération militaire française en appui de l'ONUCI. Crédit: Photo ONU / Basile Zoma

En 2012, une cérémonie commémorative a été organisée pour sept Casques bleus nigériens de l'ONUCI qui ont été tués par des éléments armés non identifiés qui ont agressé leur patrouille. Crédit: Photo ONU / Patricia Esteve

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