Près de 250 personnes, dont au moins 130 femmes, réparties au sein de 15 groupements, ont bénéficié d’un appui de la MINUSCA pour la mise en œuvre des activités génératrices de revenus (AGR) au cours de la période 2023-2024. Selon l’évaluation faite par les bénéficiaires, ces activités ont permis des améliorations dans leur quotidien ainsi que dans la communauté.
Sur le marché local, les produits maraîchers ne manquent plus et les prix sont accessibles en fonction des moyens de chacun et de la saison. C’est au moins l’un des impacts visibles de ces activités génératrices de revenus réalisées par les femmes et les jeunes d'Obo, avec l’appui de la section des affaires civiles de la MINUSCA.
Lors de l’atelier d’évaluation des AGR à Obo, le président du Conseil sous-préfectoral de la jeunesse, Jean-Louis Koumborani, a affirmé que ces activités avaient un impact plus large sur la vie de la communauté, en plus d’unir la jeunesse : « Ces activités ont beaucoup aidé en ce sens que, même en période de sécheresse, les légumes sont restés en abondance sur le marché et à un bas prix. Contrairement aux années précédentes où il était difficile de trouver des légumes. Aujourd’hui, tout le monde revient du champ avec quelque chose à vendre. »
Mbongo Collette, présidente des groupements féminins issus de la plateforme religieuse, explique que ces activités contribuent à l’autonomisation des femmes et à leur unité. « Merci à la MINUSCA d’avoir permis aux femmes de réaliser des activités génératrices de revenus qui nous ont rassemblées. Auparavant, les femmes vivaient dans la précarité, elles n’avaient rien à faire, mais lorsqu’elles ont bénéficié de cet appui de la MINUSCA, elles sont devenues autonomes », a-t-elle expliqué.
La cheffe de bureau par intérim de la MINUSCA à Obo, Adama Mounkaila, a appelé les bénéficiaires à poursuivre sur la voie de la paix. « Je tiens à remercier les femmes, les pêcheurs, les agriculteurs, les éleveurs et les jeunes du Conseil sous-préfectoral de la Jeunesse ici présents qui ont accepté de relancer le dialogue, ainsi que les membres de la société civile qui se sont engagés corps et âme pour initier ces activités génératrices de revenus et trouver une voie de sortie de crise », a-t-elle dit.
Les AGR font partie des voies adoptées par les bénéficiaires pour sortir de la crise. Ces activités réalisées dans le cadre des projets à impact rapide ont permis d’appuyer les organisations de femmes, la plateforme religieuse, ainsi que les différentes associations et groupements des jeunes et des femmes d’Obo, Mboki et Zemio.