« Le Sénégal, je le redis avec force, condamne fermement le terrorisme, partout où il frappe. Rien, encore moins la religion, ne saurait justifier le fanatisme violent », a dit M. Sall devant les autres Etats membres des Nations Unies.
« En même temps, nous ne pouvons accepter que l'islam soit assimilé à la violence. Nous ne pouvons accepter que les musulmans soient tenus pour responsables d'une violence dont ils sont eux-mêmes victimes », a-t-il ajouté. « Nous sommes tous concernés par la menace terroriste. Nous avons, en conséquence, la responsabilité de travailler ensemble à la recherche de solutions concertées contre ce fléau ».
Le Président du Sénégal a précisé que c'était l'objet du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dont la 4e édition se tiendra les 13 et 14 novembre 2017. Entre autres sujets, ce Forum portera sur la réponse doctrinale de l'islam à l'extrémisme violent.
« Nous voulons une Afrique en paix et en sécurité ; une Afrique qui ne sert pas de sanctuaire à des groupes terroristes combattus et vaincus ailleurs », a dit M. Sall.
Selon lui, c'est la raison pour laquelle le Sénégal, qui reste engagé dans sept missions de paix, dont la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), « salue les efforts du G5 Sahel et des pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme ». Le G5 comprend cinq pays du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad.