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LE PROGRAMME DE REDUCTION DE LA VIOLENCE  COMMUNAUTAIRE 2022-2023 TOUCHERA 4300 BENEFICIAIRES  

 

4300 bénéficiaires prendront part au programme de réduction de la violence communautaire (CVR) 2022-2023, mis en place par la MINUSCA dans huit sites, a annoncé le porte-parole de la mission onusienne, Vladimir Monteiro. Les équipes intégrées MINUSCA/DDR et UNOPS ont déjà enregistré « 2647 bénéficiaires, dont 1241 femmes, sur un total de 4300 ciblés dans les zones sensibles de Bangui, Bria, Bossangoa, Ndélé, Bangassou, Kaga-Bandoro et Bouar », a-t-il indiqué, ajoutant que les enregistrements à Birao et Ouanda Djallé commencent cette semaine.   

« Le programme CVR complète le processus national de désarmement, démobilisation et réintégration, en ciblantles éléments affiliés à des groupes armés non éligibles au programme national de DDRR/groupes d'auto-défense, les jeunes risquant d'être recrutés par les groupes armés, ainsi que d'autres membres de la communauté, avec une attention particulière à la participation des femme », a souligné le porte-parole. En outre, ce programme offre aux « bénéficiaires une alternative à la violence, à travers diverses activités telles que des formations professionnelles à court terme, un soutien au démarrage d'activités génératrices de revenus, la réhabilitation d'infrastructures communautaires avec des opportunités de travail contre rémunération, et la remise et la collecte volontaires d'armes », a-t-il ajouté. 

Au chapitre des droits de l’homme, le porte-parole a fait savoir que durant la période du 22 octobre au 5 novembre, la MINUSCA a documenté et vérifié 71 violations et atteintes des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ayant affecté 266 victimes. « La préfecture de la Ouaka a été la plus touchée, tandis que la préfecture de Haute-Kotto a enregistré le plus grand nombre de victimes ».  

De son côté, le porte-parole de la Force, le colonel Abdoul Aziz Ouédraogo, faisant part d’une situation sécuritaire globalement calme, a déclaré que la Force de la MINUSCA continue avec abnégation la sécurisation du territoire dans le cadre de la protection des civils. « 1.687 patrouilles ont été effectuées, soit 80 de plus que la semaine précédente. Dans ce total, cinq ont été menées conjointement avec les FACA, toutes dans la région Est », a-t-il précisé.  

Pour ce qui concerne l’exercice de simulation sur ordinateur « Safe Heaven », organisé les 7 et 8 novembre, le porte-parole militaire a indiqué qu’il a porté sur la sécurisation des élections locales, et a réuni la Force, la Police, la section des affaires civiles, le bureau des affaires électorales, les FACA, les FSI et l’Autorité nationale des élections (ANE). L’objectif était de tester la fiabilité et les limites du Plan intégré pour la sécurisation des élections, en prévision des scrutins locaux. 

Pour sa part, le porte-parole de la composante Police, le commissaire Serge Ntolo Minko, a fait savoir que le Chef de la composante a présidé, à Mpoko, un exercice de simulation de maintien et rétablissement de l’ordre. « Cet exercice rentrant dans le cadre de l’interopérabilité des unités de police constituées de la MINUSCA, voire avec les FSI, viseune coordination d’actions pour l’application des directives d’usage de la force dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public », a expliqué le commissaire Ntolo. 

Par ailleurs, le porte-parole a informé qu’une délégation de l’équipe d’évaluation des performances de New York séjourne jusqu’au 12 novembre en RCA dans le but d’évaluer la Police de la MINUSCA à Bangui et en région.