Photo MONUSCO/Alain COULIBALY
Beni, le 29 mai 2018 – Le Général Elias Rodriguez Martins Filho, nouveau commandant de la Force de la MONUSCO, a choisi Beni, dans le Nord-Kivu, pour commémorer la Journée internationale des casques bleus de l’ONU, le mardi 29 mai 2018.
Dans son discours prononcé lors de cette commémoration, le Général Elias a rendu un hommage appuyé aux soldats de la paix tombés sur le champ d’honneur, parmi lesquels, les 15 militaires tanzaniens tués sur leur base de Semuliki et les a encouragés à persévérer dans leurs efforts pour un rétablissement de la paix dans une zone en proie à une insécurité récurrente.
Le chef de bureau de la MONUSCO-Beni, Evert-Diederik Kets, a réaffirmé la disponibilité des casques bleus, en poste à Beni, à s’engager résolument dans les opérations visant à éradiquer les groupes armés qui endeuillent cette partie de la RDC.
Auparavant, le maire adjoint de Beni, Modeste Bakwanamaha, représentant le maire de la ville de Beni, a salué les efforts fournis par les casques bleus, demandé une minute de silence en la mémoire des soldats disparus et souhaité une collaboration encore plus accrue entre les forces de la MONUSCO et les FARDC.
L’autre temps fort de cette cérémonie, qui se voulait brève et symbolique, la visite des stands : en effet, les contingents des FIB (malawite, tanzanien, sud-africain) et indien, népalais, en bangladais ont érigé des tentes sur les lieux de la manifestation ; le camp des indiens à Madiba Base.
Le Force Commander, les autorités locales et le chef de bureau de la MONUSCO ont été les premiers à parcourir les différents stands et recevoir les informations des soldats sur leurs activités et leurs préoccupations.
Ce fut ensuite le tour des différentes composantes de la populations de Beni : les jeunes, les femmes, les religieux, les représentants de diverses associations d’interagir avec les casques bleus.
Une proximité visiblement appréciée par tous et reconnue comme un des moyens pour atténuer ce sentiment anti-MONUSCO qui est en train de resurgir suite à la reprise des massacres, ajouté cela, ces promesses de lendemains meilleurs nées par la dernière mission, à Beni, de la SADC (30 membres) et du Siege de l’ONU, ainsi que la nomination d’un nouveau Force Commander et d’un nouveau Commandant de la Force d’intervention.