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La police des Nations Unies aide à l’assainissement de la prison d’Uvira

La police des Nations Unies aide à l’assainissement de la prison d’Uvira. Photo MONUSCO/Bilamekaso Tchagbele

Le réseau des femmes de la Police des Nations Unies (UNPOL) a remis du matériel et des produits d’assainissement au directeur de la prison d’Uvira dans le cadre des œuvres humanitaires.

Ces actions concourent à la protection des populations civiles; un pilier important du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en république Démocratique du Congo.

En collaboration avec la section d’appui aux affaires pénitentiaires et d’autres sections de la Monusco Uvira, les femmes de la police des Nations Unies ont trouvé cette formule pour faire d’une pierre deux coups, à savoir : exécuter le mandat de la Monusco et exprimer leur solidarité aux femmes-mères.

C’est ainsi qu’en plus du matériel d’assainissement, le geste est allé particulièrement en faveur de 21 enfants mineurs en détention qui ont reçu des vêtements neufs.

Cette activité a été organisée avec la collaboration d’autres partenaires tels que la CARITAS et le CICR.

En remettant le matériel au directeur de la prison, Mme Clemence DAOMBA SAWADOGO, cheffe du sous-secteur UNPOL Uvira, a, au nom du chef du sous bureau de la Monusco Uvira, expliqué que ce geste, aussi minime qu’il soit, exprime la solidarité des femmes de la Police des Nations Unies à l’endroit de leurs sœurs et de leurs enfants, parce que, "un enfant est un enfant et nous, nous sommes des mamans"", a-t-elle poursuivi.

Le directeur de la prison d’Uvira a salué le geste des femmes policières de la Monusco et a promis de faire un bon usage des produits reçus car, a-t-il dit, si les installations de la prison sont propres, tout le monde ici, personnel administratif et pensionnaires, devrait le ressentir car l’environnement est partagé par nous tous.

Pour rappel, la prison d’Uvira, construite juste après l’indépendance, dans les années 60, pour une capacité de 150 pensionnaires, compte aujourd’hui plus de 900 détenus, dont 12 femmes et une vingtaine de mineurs.