La Cheffe de la MONUSCO, Leila Zerrougui, avec le gouverneur du Maniema. Photo MONUSCO/Alain Likota
Goma, le 07 mai 2018 – La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Leila Zerrougui, a effectué une brève escale technique à Goma, au Nord-Kivu, aux termes de son périple qui l’a conduit successivement dans les provinces du Maniema et du Sud Kivu. Dans une interview accordée à Radio Okapi, la cheffe de la MONUSCO a fait le constat de la recrudescence des actes de violence provoquée par un activisme des groupes armés dans plusieurs régions de l’Est de la RDC. Mme Leila Zerrougui a saisi cette occasion pour souligner qu’il faut un travail de sensibilisation à tous les niveaux sur les risques de cette recrudescence, mais aussi, qu’il est urgent de prendre des mesures pour y faire face. La numéro 1 de la MONUSCO met également en garde contre les tensions entre les ethnies, observées dans certaines régions de l’Est. «Je pense qu’il y a une recrudescence des actes de violences et une recrudescence des groupes armes dans plusieurs zones du pays, pas seulement dans le Nord Kivu », a-t-elle affirmé. Et d’ajouter : «Nous sommes dans une période assez tendue. Dans un processus électoral où il y a beaucoup des contestations. C’est un travail que nous devons sensibiliser tout le monde au niveau national et provincial, et pouvoir vraiment identifier les causes, les acteurs qui sont impliqués dans ces genres d’activités, rassurer les populations. C’est pourquoi d’ailleurs que je fais toutes ces visites dans tous l’Est du pays. J’ai fait Bunia, j’ai fait Beni, Kindu, Uvira, Bukavu et mon travail, évidement, c’est de sensibiliser les autorités au niveau national sur la sensibilité là où elle existe».8 mai 2018