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La MONUSCO forme le personnel de sécurité de la prison d’Uvira à la gestion des incendies

Démonstration de l’utilisation d’un extincteur par un officier de sécurité de la MONUSCO à l’intention des policiers commis à la sécurité de la prison lors de la formation organisée par la section d’appui à la justice. Photo MONUSCIO/Bilamekaso TCHAGBELE

 

La situation géographique de la prison d’Uvira, en plein centre-ville, le manque d’infrastructures sécuritaires adéquates ajouté à sa surpopulation sont tels qu’un incendie dans cet établissement, non seulement serait difficile à gérer, mais aussi aurait des conséquences dramatiques sur l’environnement immédiat.

 

C’est fort de cela que la MONUSCO, dont la tache première est la protection des populations civiles, travaille avec les autorités locales pour mettre en place des mesures préventives.

 

La formation organisée par la section d’appui à l’administration pénitentiaire, à l’intention d’une quarantaine des membres du détachement de la Police Nationale congolaise commis à la sécurisation de la prison, poursuit cet objectif de les préparer à gérer de façon efficiente un cas d’incendie.

 

Les différents modules ont été présentés par les officiers de sécurité de la MONUSCO et de la police des Nations des Nations Unies (UNPOL).

 

La formation s’est déroulée en 2 phases : la théorie et la pratique.

 

De la phase théorique : tout d’abord, le responsable de la Sécurité Incendie de la MONUSCO a défini les différents types d’incendie, avant de décrire les catégories types d’extincteurs disponibles. Il a ensuite montré les modes d’utilisation des extincteurs en cas d’incendie dans un milieu fermé comme la prison.

 

Ensuite, l’Unité Correctionnelle a fait une présentation sur le plan d’évacuation du bâtiment de détention, le système de bouclage des lieux, le déploiement d’une équipe médicale pour la prise en charge des blessés éventuels et le système de réintégration des détenus.

 

Une séance pratique s’est déroulée avec une simulation d’incendie en lieu de détention. Au cours de cette séance, les méthodes de circonscription de l’incendie, la définition du cordon de sécurité à mettre en place ainsi que les procédures d’usage pour éteindre le feu ont été appliquées. Une autre phase d’exercices pratiques a consisté en l’évacuation des détenus du bâtiment, la mise en branle d’équipes médicales afin d’identifier et de traiter les blessés éventuels.

 

Un autre temps fort de cet exercice a porté sur la phase du suivi psychologique des détenus après leur réintégration en cellule.

 

Tout au long de la formation, les différents intervenants ont beaucoup insisté sur les mesures de sécurité personnelle du policier engagé dans la gestion de l’incendie. Ils ont également rappelé les mesures de sécurité à mettre en place pour éviter un incendie.

 

C’est d’ailleurs sur cet appel à une grande prudence que s’est achevée cette formation d’un jour à laquelle ont assisté le représentant de l’Administrateur du territoire, le Procureur de la République, le Président du Tribunal de Paix, l’Auditeur militaire, le major du GMI et du District, le représentant du commandant FARDC et celui du chef d’Agence Nationale du Renseignement.