Bienvenue aux Nations Unies

Ituri : deux journalistes de Bunia accompagnent des casques bleus de la MONUSCO sur le terrain à Djugu

Ituri : deux journalistes de Bunia accompagnent des casques bleus de la MONUSCO sur le terrain à Djugu. Photo MONUSCO/Force

Faire connaître le travail de la MONUSCO sur le terrain et le contexte dans lequel celui-ci s’effectue au profit des populations vulnérables, mais aussi permettre aux professionnels des médias d’aller au contact direct des populations bénéficiaires des actions de la MONUSCO, tel est le double objectif des voyages de presse qu'organise la Section de l'information publique de la MONUSCO en Ituri.  

C'est dans cette optique que deux Journalistes de Bunia ont séjourné dans le territoire de Djugu du 26 au 28 décembre 2020. Embarqués dans des patrouilles de soldats de la paix bangladais de la MONUSCO, Claudel LOSSA, de la Radiotélévision Lobiko RTVL, et Marcus-Jean LOIKA, du média en ligne Buniaactualites.com/Elavox, ont suivi ces casques bleus sur le terrain, de jour comme de nuit, dans leur mission de protection des civils.

De Bayoo à Gali, en passant par Arr, Lenga et d’autres localités de la zone, ils ont interrogé les notables, populations et autorités locales sur leur collaboration avec la Force onusienne, sur le rôle de la MONUSCO ou même sur ces fausses rumeurs sur de présumés liens de la Mission onusienne avec des groupes armés.

Pour dire vrai, le travail de la MONUSCO se voit sur le terrain et la population en témoigne 

« Pour dire vrai, le travail de la MONUSCO se voit sur le terrain et la population en témoigne, à l'exemple du président de la Société civile de Lodha dans la Chefferie de Bahema-Bajere qui dit, je cite : c'est grâce à la MONUSCO que nous commençons à rejoindre notre village, car l'effectif des FARDC est toujours faible », déclare Claude LOSSA, qui ajoute : « A la question de savoir s'ils savent quelque chose par rapport au prétendu soutien des miliciens par la Monusco, personne ne l'a confirmé ». 

A propos de l'intérêt professionnel de ce voyage de presse, Claudel LOSSA reconnait que sans la MONUSCO, il n’aurait peut-être jamais eu la possibilité de se rendre dans ce territoire considéré comme l’épicentre de la violence en Ituri, pour mieux comprendre les dynamiques locales et voir de ses yeux ce qu’il s’y passe réellement. 

« Oui, la mission nous a été vraiment utile, d'autant plus que nous avons vu de nos yeux ce que jadis nous entendions de loin ; mais aussi, ça nous a permis d'accéder sans difficulté, à des sources fiables d’informations qui nous permettront de donner à notre tour des informations claires et fraîches à la population », a indiqué le journaliste.