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DDR : Le gouverneur du Sud Kivu satisfait du projet de réinsertion des ex combattants

DDR : Le gouverneur du Sud Kivu satisfait du projet de réinsertion des ex combattants. Photo MONUSCO/Bilamekaso Tchagbele

Accompagné des responsables de la Monusco, le chef de l’exécutif provincial du sud Kivu a visité le mardi 14 novembre les champs de riz et de patate douce et les étangs piscicoles entretenus par les ex combattants sur le site de Kala en périphérie d’Uvira. Visiblement très satisfait, le gouverneur Claude NYAMUGABO a encouragé les ex combattants à s’approprier le projet et à faire en sorte que leurs autres frères restés en brousse déposent les armes et reviennent à la vie civile pour participer à la construction de leur pays.

Le projet de Kala emploie une centaine d’ex combattants et leur dépendants qui s’adonnent aujourd’hui à des travaux d’agriculture et d’élevage sur un ancien site rizicole transformé grâce à leur ferme volonté de vivre autrement que par les armes. Ils ont définitivement et volontairement accepté de changer de vie et d’être plus utiles à la société. Ils cultivent du riz et des patates douces, ils font la pisciculture, ils traitent et savent entretenir les jeunes pousses, ils ont appris à monter un système d’irrigation et à s’organiser en coopératives pour gérer une chaine de production.

Ces ex combattants sont fiers de refaire leur vie en étant plus utiles à leurs communautés à travers ce projet dénommé projet de paix de kala. Avec le soutien de leurs dépendants ils s’organisent dans une répartition des tâches qui définit le rôle de tout un chacun. Pour l’encadrement et l’accompagnement des exploitants, le projet bénéficie de l’expertise directe de Caritas sud Kivu à travers des techniciens conseils.

Le projet de paix de Kala a vu le jour il y a quelques mois grâce au soutien de la Monusco, à travers le volet de réduction de violences communautaires CVR (Community Violence Reduction) pour un montant de 71400 dollars américains. Il emploie une centaine d’ex combattants et leur dépendants qui s’adonnent aujourd’hui à des travaux d’agriculture et d’élevage dans la périphérie d’Uvira sur un ancien site rizicole transformé grâce à leur ferme volonté de vivre autrement que par les armes. Ils ont définitivement et volontairement accepté de changer de vie et d’être plus utiles à la société. Ils cultivent du riz et des patates douces, ils font la pisciculture, ils traitent et savent entretenir les jeunes pousses, ils ont appris à monter un système d’irrigation et à s’organiser en coopératives pour gérer une chaine de production.

Grace au soutien de la MONUSCO, à travers le volet de réduction de violences communautaires CVR (Community Violence Reduction), ces ex combattants sont fiers de refaire leur vie en étant plus utiles à leurs communautés à travers ce projet dénommé projet de paix de Kala. Avec le soutien de leurs dépendants ils s’organisent dans une répartition des tâches qui définit le rôle de tout un chacun. Pour l’encadrement et l’accompagnement des exploitants, le projet bénéficie de l’expertise directe de Caritas Uvira à travers des techniciens conseils.

Apres 6 mois d’exécution, le projet de paix de Kala emploie aujourd’hui une centaine de personnes, ex combattants et leurs dépendants ; il devrait à terme être bénéfique à toute la communauté d’accueil particulièrement aux personnes vulnérables. En plus des emplois créés, le projet a aidé à restaurer la dignité des ex combattants et faire renaitre la confiance et l’espoir en leur forgeant une nouvelle image dans leurs communautés respectives, mais aussi et surtout en les plaçant hors du cycle de pauvreté.

D’un cout global de 71 000 dollars américains, le projet de paix de Kala, aujourd’hui sur une superficie de 10 hectares extensible,  est un bel exemple qui fera tache d’huile et qui emmènera, sans doute, ceux qui hésitent encore, à quitter la brousse pour une vie stable et digne.

A l’initiative du bureau de l’information publique et dans le souci d’informer la population, une vingtaine de journalistes de Bukavu et d’Uvira avait visité le 16 octobre le projet de réinsertion d’ex combattants pour se rendre compte des efforts de la MONUSCO dans le volet stabilisation de son mandat. Un contact direct avec les bénéficiaires sur le site du projet qui a permis aux journalistes d’être édifié sur le projet depuis sa genèse.

Bilamekaso Tchagbele