Uvira, le 5 décembre 2019 – Au cours d’un café de presse organisé le 3 décembre 2019 à Kavimvira, à Uvira, le chef du sous bureau de la MONUSCO dans cette région du Sud-Kivu, Ganda Abdourahamane, a invité les journalistes à rechercher l’information à la source afin de sensibiliser correctement les communautés.
« Aidez-nous, vous, journalistes, à dire la vérité. Notre porte est ouverte. Si vous avez besoin de vérifier, venez, on va vous donner la vraie Information”, a-t-il dit à une dizaine de journalistes des organes de presse d’Uvira, représentant six radios locales, provinciales et nationales.
Cette initiative de la MONUSCO avait pour but de partager avec les journalistes les différentes réalisations de la MONUSCO dans le cadre de la protection des civils dans la région.
En plus du chef de bureau, des représentants d’autres sections substantives, dont les Affaires civiles, le Bureau des droits de l’homme, la Police MONUSCO, l’Information Publique et les Affaires politiques ont aussi participé à cet échange.
Dans son exposé, Ganda Abdourahamane a notamment évoqué le partenariat d’appui de la mission onusienne à l’Etat congolais, à travers les opérations militaires, le renforcement des capacités ainsi que l’appui logistique aux Forces armées congolaises (FARDC) et à la Police nationale congolaise (PNC).
Par exemple, dans le cadre de la Stratégie Opérationnelle de Lutte contre l’Insécurité à Uvira (SOLIUV), les experts de la MONUSCO ont aidé à mettre en place une police de proximité, en octroyant 12 motos à la PNC, des containers pour faciliter le relais, un numéro vert permettant à la population de dénoncer des cas délictueux dans les quatorze quartiers de la ville d’Uvira.
Beaucoup de projets à impact rapide ont aussi été réalisés en faveur des ex-combattants démobilisés et les communautés vulnérables à Kala et à Bwegera. Une route en terre est en réparation entre le rond-point et la frontière congolo-burundaise de Kavimvira.
Par ailleurs, la prison centrale d’Uvira, avec sa population pléthorique, est assistée sur plusieurs aspects logistiques, en plus de l’appui à la Justice congolaise et la sensibilisation du personnel et de la population pénitentiaire.
La situation à Beni ainsi que dans les hauts plateaux de Minembwe, en territoire de Fizi, a aussi été au cœur des échanges entre les représentants de la MONUSCO et les journalistes.
Ganda Abdourahamane a expliqué que cinq bases supplémentaires des casques bleus ont été déployées pour protéger les civils confrontés aux hostilités et conflits armés intercommunautaires à Fizi.
A l’issue de cette rencontre, le coordonnateur de la Synergie des médias d’Uvira, Fizi et Kamanyola, Aubert Mwibaketcha, s’est dit satisfait de cet échange, grâce auquel plusieurs questionnements ont pu trouver des réponses.
« Cette équipe a été trop claire. Par exemple à la question sur la suspension de l’appui de la MONUSCO à la PNC dans le cadre de SOLIUV, elle a dit que cela fait suite à la demande du Gouvernement congolais qui l’a exprimée officiellement », a-t-il affirmé.