Selon les premiers éléments d'information, des hommes armés du groupe armé Révolution et Justice (RJ) ont attaqué, dans la nuit du dimanche 31 décembre 2017, les quartiers musulmans de la ville, a précisé la MINUSCA dans un communiqué de presse publié mercredi.
Suite à l'intervention de la Mission onusienne, la tension a baissé dans l'après-midi du 1er janvier mais la présence des éléments des groupes armés dans la ville empêche un retour à la normalité.
Les attaques ont occasionné deux décès et quatre blessés. Plus de 500 personnes se sont déplacées, majoritairement des femmes et des enfants. Une grande partie d'entre eux sont protégés par les Casques bleus au niveau du camp de la MINUSCA, a précisé la Mission.
La MINUSCA a envoyé des renforts et multiplié les patrouilles dans la ville pour mieux prévenir les attaques contre les civils.
« La MINUSCA exhorte les groupes armés à s'abstenir immédiatement de toute attaque contre les populations civiles et les tient entièrement responsables des crimes commis », ajoute le communiqué de presse. « La MINUSCA condamne, en outre, la présence d'éléments des groupes armés dans la ville de Paoua et se réserve le droit de les faire quitter sans délais ».