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RDC : la Vice-Secrétaire générale promet aux femmes déplacées de les aider à revenir chez elles dans la dignité

La Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J Mohammed, s'est engagée à faire en sorte que les femmes du camp de déplacés de Mugunga, en République démocratique du Congo (RDC), puissent retourner chez elles dans la dignité, ce qui n'est pas une faveur, selon elle, mais un droit.

Mme Mohammed a fait cette déclaration jeudi à la fin de sa visite à la tête d'une délégation des Nations Unies et de l'Union africaine dans ce camp qui se trouve à la périphérie de Goma, dans l'est de la RDC, a précisé la Mission des Nations Unies dans ce pays (MONUSCO) dans un communiqué de presse.

La Vice-Secrétaire générale et sa délégation ont promis de plaider pour trouver des ressources permettant d'assurer une meilleure installation des femmes lorsqu'elles retournent dans leurs lieux d'origine.

Elle a félicité les femmes du camp de Mugunga pour leur participation au petit commerce grâce au micro-crédit soutenu par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Commission nationale pour les réfugiés. Cela les a rendues autonomes pour répondre à leurs besoins et à ceux de leurs familles.

Après avoir discuté avec des femmes déplacées, Mme Mohammed a promis de faire entendre leurs voix. « Nous allons porter leurs messages » concernant la violence sexuelle afin de voir ce qui peut être fait pour mettre un terme à ce fléau.

Mme Mohammed est venue en RDC accompagnée de la Directrice exécutive de l'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la violence sexuelle dans les conflits, Pramila Patten, et de l'Envoyée spéciale de l'Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, Bineta Diop.

Par ailleurs, la MONUSCO a annoncé que Ntabo Ntaberi Sheka, fondateur et chef du groupe rebelle Nduma défense du Congo (NDC), s'est rendu mercredi 26 juillet à la MONUSCO à Mutongo, environ 10 km au nord de Walikale, dans la province du Nord Kivu.

Il a été transféré à Goma. Sheka est recherché depuis 2011 après avoir été l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par la justice congolaise pour crimes contre l'humanité pour viols de masse.

« Sheka s'est présenté de lui-même en pleine conscience et connaissance du fait qu'il est l'objet d'un mandat d'arrêt », a précisé la MONUSCO, qui s'est dit déterminée à soutenir les autorités judiciaires compétentes menant des poursuites criminelles dans le cadre de violations des droits de l'homme, conformément aux règles du droit.

La MONUSCO a un accord permanent avec le gouvernement de la RDC qui garantit que toute personne sous sa supervision remise aux autorités nationales soit traitée dans le respect des droits de l'homme.