Mardi à 14 heures (heure locale), un véhicule faisant partie d'un convoi logistique de la MINUSMA a heurté une mine ou un engin explosif à environ 15 km d'Aguelhok, dans la région de Kidal, alors qu'il se rendait en direction de Tessalit.
Cette attaque a couté la vie à deux Casques bleus. Deux autres soldats de la paix ont été grièvement blessés et ont été immédiatement évacués par la MINUSMA pour recevoir des soins médicaux appropriés.
« Le Secrétaire général rappelle que les attaques visant les forces de maintien de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international », a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans une déclaration de presse publiée dans la nuit de mardi à mercredi.
Dans un communiqué de presse publié mardi, la MINUSMA a également condamné « ces actes terroristes destinés à paralyser les opérations et la mise en uvre du Mandat de la Mission dans cette partie du Mali et qui frappent indistinctement le personnel des Nations Unies ou des civils innocents ».
Le jour même de l'attaque, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution créant un régime de sanctions ciblées contre « ceux qui dressent des obstacles » à l'application de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Une décision que le Conseil a justifiée par les « fragiles avancées réalisées jusqu'à présent » et qui sont mises en « péril ».
Le Secrétaire général et la MINUSMA ont présenté leurs condoléances aux familles et aux proches des victimes, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.