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La MONUSCO renforce les capacités des professionnels des medias dans la province de l’Ituri

La MONUSCO renforce les capacités des professionnels des medias dans la province de l’Ituri. Photo MONUSCO/Guy Karema

Environ 35 journalistes ont été formés, ce jeudi, sur « Le Journalisme de Paix ». Selon le responsable du  bureau de la Communication Stratégique et de l’Information Publique de la MONUSCO, dans la ville de Bunia, cette session de formation a été organisée en vue de promouvoir la cohabitation pacifique et la transformation des conflits dans la manière d’informer.

« Chaque mot que vous prononcez ou écrivez dans vos medias peut soit allumer, soit éteindre le feu. La qualité de votre prestation a donc un impact sur la paix de nous tous », a prévenu le Ministre provincial de l’Information, M. Benjamin PIRWOTH BINEN. Pour ce dernier, « les medias ne peuvent pas rester neutres face aux enjeux de la paix ». Le Ministre provincial de l’Information, qui a remercié la MONUSCO pour cette initiative louable, invite les professionnels des medias à utiliser le concept du journalisme de paix « pour atténuer les haines dans leur province de l’Ituri qui a été le théâtre de violences et de conflits ».

Pour sa part, la représentante du chef de bureau MONUSCO-Bunia, Madame Claudine Chassigneux, dans son allocution, a indiqué que « le journalisme de paix est une réponse au journalisme de guerre traditionnel qui a tendance à couvrir le conflit au jour le jour sans jamais remonter ses racines, ni prendre en compte ses conséquences ». Elle a donc invité les professionnels des medias à s’approprier de ce concept de journalisme de paix qui enrichit la pratique quotidienne du journalisme d’une conscience non-violente et d’une véritable créativité.De leur côté, après avoir suivi les deux présentations du jour : « Le Journalisme de Paix » et « Le rôle des medias dans la consolidation de la paix », les participants ont admis avoir plusieurs fois commis des erreurs dans leur manière de traiter les informations dans les zones de conflits, en l’occurrence dans la region du Sud-Irumu. Ils ont décidé de se constituer en une association des journalistes pour la paix et invité la MONUSCO à multiplier ce genre de formations et à les étendre aux journalistes de l’intérieur de l’Ituri.

 

Guy Karema