Au total, 23 Officiers et Auxiliaires de Police Judiciaire, des Magistrats et des greffiers du Tribunal de grande Instance de Bossangoa participent à une formation sur le concept des Mesures Temporaires d’Urgence, du 20 au 21 février 2024. Cet atelier a été organisé conjointement par la Section des Affaires Judiciaires et par la Section des Réclamations de la MINUSCA.
Lors de la session, des échanges ont eu lieu avec les participants sur différents sujets, notamment le mandat de la MINUSCA, la justice, les procédures de mise en œuvre des Mesures Temporaires d’Urgence et la Procédure d’indemnisation des victimes d’accidents impliquant les véhicules des Nations Unies.
La session a également abordé l’historique de l’institution des Mesures Temporaires d’Urgence, en mettant l'accent sur le contexte, les objectifs et le soutien de la MINUSCA aux arrestations et appréhensions.
Guy Felix Yagueme, président du Tribunal de grande Instance de Bossangoa, a remercié la MINUSCA de les avoir outillés pour mener à bien leur mission. « Il nous revient maintenant de mettre en exergue ses différents modules et expériences partagées dans l’exercice de notre fonction », a-t-il ajouté.
Le préfet de l’Ouham, Barathemy Wilkon a, pour sa part, estimé, que : « cette formation, témoigne à suffisance de l’appui que la MINUSCA ne cesse d’apporter à notre chaîne pénale afin de lutter contre l’impunité dans notre pays ».
Jean Paul Biramvu, chef de Section Justice, représentant le chef du bureau a rappelé le mandat de la MINUSCA, sous la Résolution 2709, qui met l’accent sur l’appui de la MINUSCA en faveur de la justice nationale et internationale, de la lutte contre l’impunité et de l’Etat de droit.
Appréciant la bonne collaboration qui existe déjà entre la MINUSCA et le tribunal dans le cadre de l’appui technique de transfèrement, le procureur près du tribunal de grande instance de Bossangoa, Wilfried Zali-komelo, ajoute que : « les mesures Temporaires d’Urgence seront encore un plus pour le bon fonctionnement de la chaîne pénale ».