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Centrafrique : la MINUSCA intercepte un transport illégal de civils dans ses convois

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a annoncé lundi avoir intercepté des chauffeurs de camions qui transportaient illégalement environ 50 civils dans un convoi escorté par des casques bleus, au départ de Bangassou (700 km à l'est de Bangui) pour la capitale de la Centrafrique.

Dans un communiqué, la mission a condamné ce transport illégal de civils au sein de ses convois. Cette opération d'interception de la MINUSCA s'inscrit dans le cadre de ses activités de lutte contre les pratiques illicites et l'usage illégal de ses ressources.

« Les compagnies de transport concernées ont été saisies et des mesures disciplinaires seront prises sur la base des résultats des enquêtes actuellement en cours », a déclaré dans un communiqué la mission de maintien de la paix, réaffirmant son attachement à la mise en œuvre intégrale de la politique de tolérance zéro du Secrétaire général contre les pratiques illicites, dont pourraient se rendre coupables son personnel civil ou en uniforme ainsi que tous ses contractants, « y compris dans les cas d'exploitations et d'abus sexuels ».

Consciente des risques de pratiques illicites, la MINUSCA a renforcé la surveillance de ses convois protégés par les casques bleus et interdit strictement aux entreprises sous contrat tout transport non autorisé.

Dans le cadre de sa mission de protection des populations civiles et afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens, la Force organise cependant régulièrement des convois transportant des civils d'un point à l'autre du pays.

Au cours du premier trimestre de 2017, alors que la localité d'Ippy était plongée dans la violence, la Force avait ainsi procédé à l'évacuation de près de 200 personnes hors de cette localité, située sur l'axe Bambari-Bria. « Récemment à Bangassou, la MINUSCA a exercé sa mission de protection en assurant le transfert de personnes en danger vers une zone plus sûre », a indiqué la mission onusienne.