Bienvenue aux Nations Unies

Berberati : Les acteurs de la justice informelle échangent sur les limites de leurs actions  

À Berberati, un atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités a réuni Le 12 avril 2024, divers acteurs de la justice informelle, tels que des leaders communautaires, des organisations de la société civile, les autorités locales, les Forces de sécurité intérieure et le corps judiciaire de la préfecture. Organisé par l'Unité des affaires judiciaires de la MINUSCA en collaboration avec le tribunal de grande instance local, cet événement a permis aux participants d'échanger sur leurs compétences et leurs limites.

L'atelier a également offert l'opportunité aux participants de clarifier la différence entre les affaires civiles et pénales, ainsi que leur collaboration avec la chaîne pénale. Selon Desire Paterne Bayonne, auditeur de justice près le tribunal de grande instance de Berberati, la justice n'étant pas toujours accessible sur l'ensemble du territoire, il est important de permettre à ces acteurs locaux de gérer certaines affaires par la conciliation, sans imposer de solution. En cas de désaccord entre les parties, il est recommandé de recourir à la justice formelle ou à une autorité administrative.

Véronique Nandio, chef du village Babaza, se réjouit de la formation, affirmant qu'elle a renforcé les compétences des chefs locaux et clarifié leurs limites. Joachim Dosseret, chef du village Nao, reconnaît avoir compris que les chefs n'ont pas compétence pour traiter les affaires pénales telles que les coups et blessures volontaires ou les viols.