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21 ex-combattants désarmés et démobilisés dans le cadre du Projet-pilote DDR

Dans le cadre du Projet Pilote DDR, 21 ex-combattants ont été désarmés et démobilisés ce vendredi 13 octobre à Bangui. Il s’agit en l’occurrence de  trois ex-combattants du Groupe Révolution-Justice (RJ), aile Belanga, précédemment action à Paoua (préfecture de l’Ouham-Pendé), et de 10 ex-combattants anti-Balakas de l’aile Mokom dont la base stratégique était Bouar (préfecture de la Nana-Mambéré) dans l’Ouest du pays.   Au cours des mêmes opérations de désarmement et de démobilisation qui se sont déroulées dans ces localités, ces ex-combattants sont arrivés au terme du processus et n’ont donc pas pu être enregistrés, même si l’essentiel des armes en leur possession avait été déjà collectées. L’opération de ce 13 octobre à Bangui est donc une « session de rattrapage. », comme l’indique Éric Beyer, consultant international de l’Unité d’Exécution du Programme national du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (UEPNDDRR).  L’un après l’autre et encadrés par un dispositif sécuritaire à la mesure de l’évènement, ces ex-combattants sont passés par les trois étapes de récupération des armes, de sensibilisation sur le bien-fondé de leur démarche et sur les nouvelles perspectives qui s’offrent à eux dans le cadre de ce Projet-pilote, puis de démobilisation administrative. Cette dernière étape implique l'enregistrement proprement dit,  la visite médicale, les allocations de subsistance et l’obtention de la carte de démobilisation.   Jean-Marc Potel, responsable, sur le terrain, du Service de la lutte antimines des Nations Unies (UNMAS), a rassuré quant au « bon déroulement technique de l’opération « à chaque étape et dans chaque localité et s’est dit « confiant » quant à la suite du processus de ce Projet Pilote.   Il faut savoir que le Projet Pilote DDR, voulu par le gouvernement centrafricain afin de « rassurer les populations » et appuyé par la MINUSCA, prend en compte 520 éléments des groupes armés, soit environ 40 combattants par groupe,  et dont la moitié, à terme, sera intégrée aux Forces armées centrafricaines. Il a été lancé le 30 aout 2017 par le Président Faustin Archange Touadera.