Le 27 octobre 2017, dans le village de Djamasinda à 20 km de Ndele, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, 182 personnes vulnérables, majoritairement des enfants, ont bénéficié de soins de santé gratuits, administrés par le contingent pakistanais, puis de la remise d’un lot de médicaments, dans le cadre des célébrations de la journée des Nations Unies lancées le 24 octobre.
Depuis le mois de mars, la plupart des structures sanitaires ont vu le niveau de leur appui en médicament baisser, suite au désengagement d’une des principales ONG partenaires. « Nous allions à l’hôpital on nous consulte, mais après il n’y a pas toujours les médicaments prescrits… Aujourd’hui je peux être consultée et avoir des médicaments, suis trop contente », se réjouit Arana une mère de famille.
Djamasinda, un village d’environ 3.000 âmes, vit essentiellement de l’agriculture et fait face à des défis structurels notamment dans les domaines de l’accès à l’éducation et à l’eau potable. Les 400 élèves de l’école primaire s’asseyent par terre pour suivre les cours dispensés par 4 enseignants, tandis qu’un seul point d’eau aménagé sert l’ensemble des habitants.
« Nous avons amené cette clinique mobile dans le village pour vous témoigner notre solidarité à l’occasion de la Journée des Nations Unies, mais nos ressources et mandat ne permettent pas de tout faire », a expliqué le Major Rachid Rauf, Commandant de la Compagnie Pakistanaise basée à Ndele.
La présence de cette clinique mobile a également été l’occasion pour la Section Information Publique de sensibiliser la population et les autorités locales sur le mandat de la MINUSCA, mais également le vivre-ensemble.
30 oct 2017