Manifestations en RDC : l'ONU appelle Kinshasa à respecter le droit d'expression pacifique [1]
Pour le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, il est crucial que les autorités congolaises permettent l'expression pacifique de la contestation lors des manifestations.
Dans un communiqué rendu public mercredi à Genève, le chef des droits de l'homme de l'ONU a appelé Kinshasa à « mettre un terme au discours incendiaire contre les manifestants » et à veiller à ce que les manifestations prévues à travers le pays soient gérées conformément aux standards et normes du droit international relatif aux droits de l'homme.
Crucial for #DRC [2] to allow peaceful dissent at protests today. We urge authorities to halt inflammatory rhetoric against protestors & ensure demonstrations today are handled in line with human rights law - #Zeid [3] https://t.co/weq5u3Tdxu [4] pic.twitter.com/KCtlJeGoGD [5]
— UN Human Rights (@UNHumanRights) 15 novembre 2017 [6]Des commentaires alarmants de la part de responsables de police
Suite à la publication du calendrier électoral le 5 novembre dernier, qui prévoit que les élections générales auront lieu en décembre 2018 – deux ans après la date prévue –, des organisations de la société civile ont appelé à des manifestations à l'échelle nationale mercredi.
En réponse, un certain nombre de commentaires alarmants auraient été faits par des inspecteurs de police provinciaux à Goma et à Kinshasa. Mardi, l'inspecteur provincial de la police nationale congolaise (PNC) à Kinshasa a averti que tout rassemblement de plus de cinq personnes serait dispersé « sans pitié » sur ordre du gouverneur.
Inflammatory comments by police authorities ahead of today’s protests are deeply alarming. I call on the Govt & security forces to work to defuse tensions instead of creating the conditions for suppression, confrontation & violence” - #Zeid [3] https://t.co/nO1jsdG899 [7] pic.twitter.com/0szYwMpAYo [8]
— UN Human Rights (@UNHumanRights) 15 novembre 2017 [9]