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Radio Okapi relance un décrochage local à Kananga

Radio Okapi relance un décrochage local à Kananga. Photo MONUSCO/Anne Herrmann

Kananga – 2 octobre 2017 : La Radio Okapi relance son décrochage local dans la province du Kasaï-Central. Du lundi au vendredi, les habitants du Kasaï-Central pourront suivre un journal local en tshiluba et français sur la fréquence 93.0FM.

12 ans après la fermeture du studio de l’antenne de Radio Okapi Kananga où il avait commencé comme simple journaliste, Julien Nyamwenyi, Rédacteur en Chef Adjoint de la Radio Okapi, a rouvert vendredi 29 septembre le studio de Radio Okapi Kananga au côté du Gouverneur par interim de la Province du Kasaï-Central, du Ministre Provincial de la Presse et de l’Information, du Maire de la ville de Kananga et du Directeur par intérim du Bureau de la MONUSCO Kananga.

« Nous avons pour objectif d’apporter au travers d’une rédaction extrêmes mobilisée une information de proximité, de qualité et à forte valeur qui se veut être le reflet, le témoin de ce qui fait la vie des territoires quotidiennes. Il faut remonter plus de 10 ans en arrière pour se souvenir d’un tel effort de la mission des Nations dans cette partie du partie » a déclaré ce lundi 2 octobre Maman Sidikou, Représentant Spécial du Secrétaire General des Nations Unies en République démocratique du Congo.

Radio Okapi a saisi l’opportunité de la relance du décrochage local de Kananga pour rapprocher l’émission phare Dialogue entre Congolais des Kanangais. Evaluation du Forum de la Paix et le rôle des populations dans la recherche de la paix étaient au menu des deux émissions enregistrées en public à partir de la salle de la jeunesse de Kananga.

A l’heure où j’écris cet article, l’équipe de Radio Okapi Kananga est en plein travail sous la supervision du Rédacteur en Chef Adjoint pour préparer la diffusion ce soir du décrochage local de Kananga 12 après. L’enthousiasme, l’excitation et la tension se lit sur le visage des cinq journalistes et du technicien qui ont à cœur de répondre aux attentes des habitants du Kasaï-Central.

Anne HERRMANN