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Les professionnels des médias font plus ample connaissance avec le nouveau mandat

« Les dispositions pratiques prises par la MINUSCA concernant la sécurisation des élections ont particulièrement retenu mon attention, parce que c’est une préoccupation pour tout le monde. Au cours des présentations, j’ai pu observer qu’il y a déjà un énorme travail qui est fait dans ce sens. Je serais inspiré d’en parler dans nos colonnes et sur nos ondes, car il y a beaucoup de confusions et d’interrogations au sujet de l’aspect sécuritaire des élections », a indiqué Aucomfort Shadrack Morouba, directeur d’un groupe de presse, à l’issue de l’atelier d’échanges sur le nouveau mandat la Mission, ce 23 janvier 2020 à son Quartier général à Bangui.

 

Ils sont 35 journalistes, représentant une trentaine de médias, à prendre part à cette rencontre sur le mandat entré en vigueur le 15 novembre 2019, avec des représentants des divisions de l’Information publique et de la communication, des Affaires politiques, de la composante Police, de la Force de la MINUSCA.

 

« Aujourd’hui, comme à chaque adoption d’une nouvelle résolution concernant la MINUSCA, nous avons jugé bon de vous réunir ici pour échanger avec vous sur les axes importants de ce nouveau mandat. Cet échange avec les acteurs de la presse et de la communication centrafricains avait eu lieu début décembre pour présenter la résolution 2499 », a introduit le directeur de la Division de l’Information publique et de la communication de la Mission, Charles Antoine Bambara, qui présidait l’ouverture de la session d’information.

 

Les professionnels des médias (télévision, radio, presse écrite et en ligne) ont été éclairés sur les axes principaux de la résolution 2499, les activités de la MINUSCA, les élections de 2020-2021, ainsi que l’Accord Politique pour la Paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA). L’objectif étant « d’aider les populations à mieux comprendre le mandat et les activités de la MINUSCA, l’Accord de paix et le processus électoral, afin d’instaurer des relations de confiance avec elles », pour une meilleure adhésion et un plein accompagnement, comme l’a souligné Charles Antoine Bambara.

 

« La difficulté première à laquelle nous sommes confrontés est celle de l’accès aux sources d’informations crédibles, surtout dans l’arrière-pays. Un accès rendu difficile du fait de la situation sécuritaire. Pour le cas d’Alindao par exemple, il n’est pas rare pour plusieurs d’entre nous d’appeler des proches sur place, mais le recoupement de l’information n’est pas aisé puisqu’il faut faire tout un travail de séparation entre le fait et le ressenti », a reconnu Aucomfort Shadrack Morouba, qui a profité de l’occasion pour plaider pour une augmentation du nombre de voyages en provinces organisés par la MINUSCA à l’intention des journalistes, afin d’ « éviter les mauvaises interprétations fondées sur la méconnaissance du mandat, et montrer la réalité du terrain. »