La MINUSCA et la Commission nationale de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) ont organisé, du 10 au 19 mai 2022, des séances d'information pour les députés sur le contrôle démocratique et la RSS. L’ouverture et la première session de ces échanges, à l’intention d’une trentaine de députés ont été faites en présence du troisième-vice-président de l’Assemblée nationale, André Nalke Dorogo, du coordonnateur de la RSS à la présidence de la République, le général Oualo, et de la cheffe de la section RSS de la Minusca, Carole Boudoin.
L’objectif de ces sessions est de renforcer la compréhension et l’appropriation de la RSS par les membres des commissions Défense et de Sécurité, Lois et Textes ainsi que Budget et Finances de l’Assemblée nationale afin de leur permettre de bien mener leur mission dans le contrôle démocratique pour garantir la bonne gouvernance de l’appareil sécuritaire en République centrafricaine (RCA).
Au cours des travaux, les députés planchent sur plusieurs thématiques notamment la sécurité nationale et la sécurité humaine.
Dans son adresse de circonstance, Carole Boudoin, a souligné le « Rôle essentiel des parlementaires comme acteurs majeurs du contrôle démocratique et citoyen du secteur de la sécurité » et la nécessité « pour les élus du peuple à l’Assemblée nationale de collaborer étroitement avec le Gouvernement et le secteur de la Sécurité ».
Abondant dans le même sens, le 3e vice-président de l’Assemblée nationale, André Nalke Dorogo a noté qu’il est « essentiel et important de familiariser les parlementaires sur les principes directeurs du contrôle démocratique du secteur de la sécurité et la notion globale de sécurité humaine ». Il a aussi « remercié la Section RSS de la MINUSCA pour son appui à l’organisation de ces sessions ».
« Le président de la République porte une vision sur le plan sécuritaire et cette vision doit transcender au niveau de toutes les institutions comme le parlement. Cet atelier permet d’expliquer aux députés ce qu’est la RSS et quelles sont les stratégies nationales du secteur de la sécurité parce que sans sécurité, il n’y a pas de développement », a pour sa part renchérit le député de Berberati 1 et président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée Nationale, Jean Sosthène Dengbe.