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La MONUSCO initie la création de Comités locaux de protection à Mahagi

La MONUSCO initie la création de Comités locaux de protection à Mahagi. Photo MONUSCO

Au total, une centaine de participants (dont une trentaine de femmes) issus des autorités locales, leaders communautaires, Société civile, associations de jeunes et de femmes, prennent part depuis le 9 mai dernier à une série de formations organisées par la MONUSCO Bunia sur la sécurité et la protection des civils dans les zones à risque dans le Territoire de Mahagi, en Ituri.

Ces formations devraient aboutir à la mise en place de Comités Locaux de Protection (CLP) dans les groupements Nyoka, Rona et Ngote, en chefferie de Panduru, ainsi Pamitu-Ame, dans la Chefferie de Djukot. 

A raison de 20 personnes par session (mesures de prévention contre le Covid-19 obligent), les participants sont formées sur le rôle des autorités locales dans la protection des civils, les outils et mécanismes de protection communautaire et la protection des civils dans des zones à haut risque.

La première formation a eu lieu à Ngote, à environ 120 kilomètres au Nord de Bunia, samedi dernier. Trois autres formations sont aussi prévues à Rona, Amee et Nioka.

Ces formations visent plusieurs objectifs: il s’agit d’abord de favoriser le partage de l'information entre les autorités locales, les membres des Comités Locaux de Sécurité, les Comités Locaux de Protection, les dirigeants communautaires et les organisations de jeunes et de femmes sur les questions de protection ; ensuite, renforcer la confiance et la synergie en matière de protection entre la population, la Société civile, les autorités et les services de sécurité.

Elles devraient aussi permettre de promouvoir la collaboration et la synergie entre les différents acteurs de protection sous la coordination des autorités locales. Enfin, elles ambitionnent de renforcer l’appropriation locale des mécanismes et outils de protection des civils.

« Les thèmes développés au cours de l’atelier vont nous permettre une bonne interaction entre les autorités locales et les acteurs non-étatiques d’une part, et de mieux coordonner les interventions faces aux alertes sécuritaires avec la hiérarchie, les forces de sécurité ainsi que la Monusco d’autre part, pour assurer une meilleure protection des civils », ont déclaré plusieurs participants.

Une fois les comités Locaux de Protection (CLP) seront installés, ils bénéficieront de l’appui des Assistants de Liaison communautaires de la MONUSCO et du chef de Chefferie de Pandoro dans l’élaboration de leurs plans de protection communautaire.