Charles Frisby, Chef du bureau de la MONUSCO Kananga au cours d'une formation en faveur de 40 agents pénitentiaire. Photo MONUSCO/Laurent sam OUSSOU
Kananga, le 28 février 2018 – Le ministre provincial de la Justice et Garde des sceaux du Kasaï-Central a lancé l’atelier de renforcement des capacités du personnel de la prison centrale de Kananga, en présence du Chef de bureau de la MONUSCO.
C’est au cours d’une cérémonie que Me Denis KAMBAYI CIMBUMBU, le Ministre provincial a ouvert cette formation de 3 jours. Dans son allocution où il a salué cette initiative de la MONUSCO, en la remerciant par ailleurs pour ses efforts dans l’appui à la Justice Congolaise, Denis Kambayi a rappelé qu’il faut que «les maisons carcérales deviennent le lieu d’éducation et de réinsertion de l’homme dans la société» et non un lieu de torture qui du reste «constitue l’une des plus graves violations de la dignité de l’homme.»
Du 27 au 29 février, les 40 participants, à savoir 16 surveillants de prison, 17 PNC et 07 FARDC seront notamment dotés de diverses techniques de prise en charge de la population carcérale et de l’administration pénitentiaire sur la base du manuel des postes et procédures opérationnels dans un établissement pénitentiaire (Version 2016) dispensé par des experts de la MONUSCO et de la Division Provinciale de la Justice et garde des sceaux du Kasaï-central.
Pour sa part, le Chef de Bureau de la MONUSCO-Kananga, Charles Frisby, a réitéré l’engagement de la MONUSCO à assister l’Etat conformément à son mandat découlant de la résolution 2348(2017) du Conseil de sécurité de l’ONU.
Il a en outre souhaité que cette activité puisse «améliorer la gestion de la prison de Kananga» qui soit visible à travers les prestations des participants dans les jours à venir.
Par la même occasion, il a demandé aux autorités provinciales de faire diligence pour que la validation du Plan de contingence de la Prison centrale de Kananga soit effective afin d’en faire aussi l’objet d’un atelier très prochainement.
La prison centrale de Kananga, construite pour une capacité d’accueil de trois cents, détenus en compte actuellement plus de 800.