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Engins explosifs saisis à Butembo : la MONUSCO apporte son appui dans l’enquête

Engins explosifs saisis à Butembo : la MONUSCO apporte son appui dans l’enquête. Photo MONUSCO/UNPOL

Butembo, le 23 octobre 2019 - Les agents de défense et de sécurité en faction à la barrière Kangote à l’entrée Nord de la ville de Butembo, dans le Nork-Kivu, ont fait une saisie de dix (10) engins explosifs improvisés (EEI) ou bombes artisanales. La Police de la MONUSCO et les FARDC ont initié une analyse criminalistique à travers les constations techniques et les prélèvements des traces, pour faciliter les enquêtes.

Le but de ce travail des experts de la police MONUSCO et des FARDC est de rassembler des éléments de preuves qu’ils mettront à la disposition des enquêteurs. Il s’agira  de relever des traces papillaires et des pièces à conviction.

Les experts de la Police des Nations Unies se sont rendus au camp militaire aux fins de constatations techniques avec une équipe d’enquêteurs de l’auditorat militaire de Butembo.

Selon les agents de contrôle qui ont mené cette saisie, les engins explosifs improvisés étaient en provenance de Kabasha-Kisalala, une zone d’insécurité située au village de Kalunguta. Ils étaient transportés par un conducteur de moto. Une équipe de l'OMS a été attaquée dans cette zone le 3 août et depuis plusieurs jours un major FARDC y a été kidnappé.

La Police de la MONUSCO projette de mettre en contact les enquêteurs nationaux et le Service anti-mines des Nations Unies (UNMAS) pour la suite des opérations qui permettront de désamorcer ou neutraliser ces engins.

La présence des experts de la Police de la MONUSCO auprès des enquêteurs congolais est une pratique courante. Les Policiers des Nations Unies apportent régulièrement à leurs collègues de la PNC leur expertise en matière de Police Technique et scientifique.

Les engins explosifs improvisés sont utilisés de plus en plus dans les conflits. Ils sont devenus l’arme de prédilection des agresseurs dans la zone et constituent donc une menace grandissante pour la population et les organisations humanitaires qui travaillent dans les zones de conflit.